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Clin d'oeil.
Mon cœur déçu crie son alerte,
Voici un mois que je n’écris
Et ma plume hélas reste inerte
Malgré Muse poussant ses cris.
Voilà pourquoi sur mes réserves,
Je puise comme dans un puits,
Oh oui je suis mauvais élève,
L’évènement n’est pas fortuit.
Mes neurones sont en colère
Prêchant la révolution
Mais quant à moi, je ne tolère,
Qu’ils me plongent en perdition.
Mon cœur déçu crie son alerte,
Mais mon cerveau est trop fainéant,
Comme ce roi fort peu alerte,
Qui n’a laissé que du néant.
Ma plume hélas, oui reste inerte,
Vous me direz, c’est pauvre deuil
Et ce n’est pas bien grande perte,
Puisque voilà petit clin d’œil.
En espérant que la lecture
De ce poème mal rimé,
Ne subisse votre censure
Avant qu’il ne soit terminé.
Capricornien, le 17/01/2015
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Le soleil est trop bas,
On n’a plus envie de rire ;
Et sur l’horizon qui s’étire,
Le jour enfin s’en va.
La nuit étend son ombre
Sur la grève endeuillée,
Non loin des récifs sombres,
Qu’on surprend à flamboyer.
Eclats furtifs,
Ultime lumière
Eclaboussant les esquifs
Qui forment une barrière.
Le soleil moribond répand son sang,
Avant de sombrer dans l’océan,
Noyé dans les abysses.
Les premiers pas de la nuit,
Incrustent leurs empreintes
Sur le sable des ennuis.
La brise murmure ses plaintes
Par-dessus les genets.
Un bateau, au loin, disparait,
Laissant l’argent de son sillage,
Qui vient mourir au bas du quai,
Dans le petit port du village.
Capricornien, le 14/08/2014
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La nuit est noire,
Mais par dessus le toit
Un reflet de moire,
Dans la lucarne, chatoie.
C’est Madame la lune,
Qui sort de la cheminée,
Perçant la brume,
D’un halo satiné.
Les ombres glissent,
Subrepticement
Et lentement s’immiscent
Derrière le bâtiment.
Moi, je lève la tête,
Contemplant l’ondulation
Des toits et de leurs faîtes,
Qui enchaînent mon imagination.
Mais le ciel charroie ma lucarne,
Lentement vers le ponant,
L’astre de nuit incarne,
Tous mes rêves d’amant.
Capricornien, le 13/08/2014
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Voici le vent du nord qui souffle sur la plaine
Et les arbres courbés, s’agitent en bruissant,
On les entend frémir, ils plient en gémissant,
Comme s’ils se plaignaient, du grand croque mitaine.
Et moi, assis devant notre belle fontaine,
Où l’eau couleur de sang, ondule en frémissant ;
Les nuages au ciel filent en décroissant,
Sur le plat horizon, en image lointaine.
Tout au long du chemin, les oiseaux à l’abri,
Observent dans les cieux, leur espoir assombri,
De reprendre leur vol avec leurs arabesques.
Passe un gai colibri au vol désordonné,
Emporté par le vent aux caprices célestes,
Il déploie un effort, qui parait acharné.
Capricornien, le 03/08/2014
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Je partis un matin comme Cid en campagne,
Nous étions plus de dix à l’ombre des drapeaux,
En habits de soldats, avec des caporaux.
Tout au long du chemin je pleurais ma compagne.
Elle me dit adieu, prévoyant la castagne,
Pour défendre un Pays et surtout vos châteaux,
Avançant lentement, nous avions nos chapeaux,
On avait interdit le bon passe-montagne.
En arrivant au port, on ne vit de bateaux
Et ne se trouvaient là, que deux très vieux radeaux.
Nous en fûmes déçus, et nous fîmes la gueule.
Contre ce mauvais sort, nous avions mal au cœur,
Et nous fîmes refus d’aller au casse-gueule,
Car nos âmes n’avaient point l’esprit matraqueur.
Capricornien, le 02/08/2014
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